Des plans filmés se succèdent, faisant découvrir des personnes issues de différentes communautés de Los Angeles.
L’acteur sur le plateau parle face au public à la place des personnes filmées. Le texte est constitué d’autant de monologues qui révèlent les raisons de leur exil, les circonstances du voyage qui les a menées jusqu’à Los Angeles, les solutions qu’elles ont trouvées pour subsister ou prospérer dans ce nouvel univers et enfin la manière dont elles considèrent leur avenir et celui de la cité.
Simon Rodia, cet immigré italien arrivé aux U.S.A. à la fin du XIXème siècle intervient à plusieurs reprises. Après avoir traversé les Etats-Unis d’est en ouest, il s’est installé à Watts au sud de Los Angeles et y a construit des tours à partir de matériaux de récupération. Cette création d’architecture naïve, à la fois symbole des espoirs des migrants, mais aussi expression d’une aspiration à un retour aux sources est le grand projet de sa vie.
La ville elle-même s’exprime, contant sa propre histoire depuis son point de vue, peu soucieuse des individus, mais fascinée par elle-même, sa grandeur, ses lumières.
La musique jouée en live par Blaine Reininger, accompagne l’ensemble du spectacle, le rythme, entraîne le mouvement et les déplacements d’un lieu à l’autre.
Production et diffusion Daïkokucho Productions
Coproduction TPR La Chaux-de-Fonds Théâtre du Grütli Genève
Avec le soutien de la Loterie Romande, du Département de la Culture de la Ville de Genève, du Fonds Culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA) et du Fonds d’Encouragement à l’Emploi des Intermittents Genevois
Journal de travail à Los Angeles, Angels_L.A. Diary
Journal de travail à Los Angeles, Angels_L.A. Diary2
© Christian Lutz